Le digitabuphile est la personne qui collectionne les dés à coudre.

La digitabuphilie est la collection des dés à coudre.

Les premiers travaux de couture réalisés avec des aiguilles d’os datent de l’époque de l’homme de Cro-Magnon. Ils sont vieux de 30 mille ans. Les premiers dés à coudre datent de dix mille ans avant J-C. Il y a donc près de 20 mille ans entre la première aiguille à coudre et le premier dé.

Vers le XIIe siècle, il existait deux sortes de dés, le premier était en forme d'anneau, ouvert aux deux extrémités et le deuxième avait la forme de celui que nous connaissons aujourd'hui. On trouvait alors des dés en bronze ou en os ou encore en cuir.

Les dés datant d'avant le début du Moyen Age ne comportaient aucune décoration.

Ce n'est qu'au 14ème siècle que les dés à coudre connaissent un engouement important et se couvrent d'ornements.

On a découvert des modèles en cuivre, en argent, en ivoire, en or, en os, en bois et en porcelaine.

Sous Louis XIV, les dés en argent remportent un réel engouement et se trouvent dès lors dans toutes les maisons de toutes les couches sociales.


Depuis quelques années, les dés sont considérés comme des objets de collection. La plupart des dés sont en porcelaine blanche. Nous trouvons également des dés en métal (fer, cuivre, laiton) et pour les plus chers (argent et or).

D'autres matières encore telles que le cuir, le bois, la corne, les cloisonnés, le verre (Murano) et bien sûr le plastique (pas très esthétique je vous l'accorde).

 

 

Vous trouverez dans le commerce un ouvrage en français : la folie des dés à coudre de Frédérique Crestin-Billet, aux éditions Flammarion qui vous donnera une mine de photos plus belles les unes que les autres et vous fera partager l'histoire du dé à coudre.